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Un jour, il n’est plus là.

 

Les peurs, les regrets. Les non-dits deviennent assourdissants.  

Ils nous grignotent de l’intérieur.

Un refrain entêtant.

Le temps prend son importance.

 

Grandir. Vieillir. Pourquoi ? Pour qui ?

On ne souhaite plus avancer.

 

J’observe les personnages qui peuplent ma vie.

Qu’est ce qu’une famille ?

J’observe leur colère, leurs doutes.

Les liens qui nous unissent. Ce besoin de se blottir, de se cogner.

Se soutient-on les unes, les autres ?

Nous étions ses 3 femmes.

 

Je fige des instants arrachés à la banalité.

Pour comprendre, pour connaître. Ce que je suis. Ce qu’est la vie.

Dans nos têtes c’est la pagaille.

Tu as laissé un désordre sans nom.

 

Le temps a son importance.

Nous aussi, d’ailleurs.

Les minutes s’égrènent, une à une, dans le silence et l’abandon de la place.


 

On grandit grâce aux autres.

 

Ce que je suis, je le lui dois.

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